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Collégiale Saint-Antoine

Monument Historique - XIIIème / XVème siècles

Jean III de Chalon Arlay fonde en 1411 un chapitre de chanoines et passe, un an plus tard, un marché avec un maçon auvergnat pour la construction de la collégiale à partir de la chapelle de l’ancien hôpital, qui deviendra le bas-côté gauche actuel. De cette époque datent les culots représentant des figures réalistes.

Cet édifice, formé d’un long vaisseau gothique qui s’étend sur trois travées, est flanqué de collatéraux sans transept. L’importance du chœur est due à la présence des chanoines qui suivaient les longs offices et pouvaient se reposer sur les miséricordes des stalles.

En 1462, la chapelle seigneuriale, dite « des bâtards de Chalon », vient flanquer le chœur au nord. La collégiale était surmontée jusqu’en 1815 d’un clocher central à flèche pyramidale détruit par un incendie. En 1830, les collatéraux ont été prolongés dans l’alignement de la façade, qui a été remaniée. Le clocher prévu à été remplacé, faute de moyens, par une construction plus modeste qui a bénéficié d’une restauration en 1997.

Comme dans d’autres villes édifiées par les Chalon, l’église, monument historique datant des XIIIe / XVe siècles, assise sur les remparts, faisait partie du système défensif : la tour à bossages, actuellement utilisée comme sacristie, renferme un trésor, collection de divers objets de culte d’églises du canton. La collégiale abrite un important statuaire des XVème et XVIème siècles et des broderies de paille réalisées par les Annonciades au XVIIème siècle.


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